vendredi 13 février 2009

EMPYRIOS - The Glorious Sickness






Heavy Progressive Metal

2008

Italie

(Rimini)









Site Officiel / MySpace









Line-up















Discographie:



...And The Rest Is Silence - 2007




Tracklist:

1. Wreckage (Instrumental)
2. Tort

3. The Ruiner

4. Unbalanced Equilibrium

5. Psycho Terrorism

6. Prelude To The Sleepless Tragedy (Instrumental)
7. Insomnia

8. Eal

9. Perseverance

10. Losing Myself In The Downward Spiral (Instrumental)

11. Failure Of Eye

12. FarCry (Instrumental)



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The Glorious Sickness - 2008




Tracklist:

01. The Eve Arose (4:56)
02. Psg (4:01)
03. Pandaemonium (5:36)
04. Hesitation (5:12)
05. Entering The Boulevard (5:27)
06. Decadence Parade (4:48)
07. Empire (4:10)
08. The Glorious Sickness (4:34)
09. The Chaosbreeder (3:58)
10. Destination: Null (5:11)
11. Timelapse (0:25)
12. A New Dawn (6:26)



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Review by MASS

Empyrios est un groupe formé en 2001 sous l’initiative du guitariste du groupe de prog DGM, l’italien Simone Mularoni , désireux de développer un side project et de proposer une orientation musicale différente et nouvelle dans le panorama metal moderne. Son ambition était de baser une musique hyper agressive sur de solides fondations prog-metal et d’epicer le tout d’envolées de soli de claviers et de guitares. Avec une équipe triée sur le volet (dont un clavieriste issu de ASTRA un tribute band de Dream Theater) il sort en 2002 une demo (« the ever sinner » ) et un premier album prometteur en 2007 (« and the rest is silence »). Mais c’est avec le dernier album en date, « the glorious sickness » qu’il réussit à mettre en musique son ambition initiale. Le pari est réussi haut la main et les superlatifs ne manquent pas pour qualifier « The glorious Sickness ». Enorme, Monumental, surpuissant. Ces italiens sont d’autant plus impressionnants car, même si DGM est un groupe qui officie dans un style metal-prog de très bonne qualité, on ne s’attendait pas à une telle claque sonore! Effectivement, le groupe mixe des influences modernes avec la plus grande classe et délivre un opus qui fait copuler heavy metal, extrême et progressif avec une maestria impressionnante. Si on veut s’amuser au petit jeu des ressemblances (un peu facile mais très parlant), on citera en premier NEVERMORE tant le niveau technique des italiens est élevé et les riffs cataclysmiques. Si la structure des morceaux s’oriente clairement vers des contrées progressives, EMPYRIOS ne perd jamais le fil de la mélodie malgré une complexité structurelle que ne renieraient pas les maîtres DREAM THEATER. Le chanteur alterne pures envolées en voix claire et parties death metal pour mieux coller à la furie des riffs destructeurs. Le premier titre « the eve arose » donne le ton : niveau technique elevé et surpuissance musicale. D’entrée, on est scotché par la qualité de ce titre (choisi comme premier single d’ailleurs). Les titres « Empire » et « decadence parade » colleront au siège même le plus aguerri des métal-extrémistes. Et même si l’intro « time lapse » apaise l’auditeur un temps c’est pour mieux l’assommer avec les riffs cuisinés à la sauce Messhuggah sur « destination null ». Il serait illusoire de vouloir décrire chaque titre de cet album. Toutes les chansons sont de pures tueries hyper métalliques. Tout n’est que virtuosité et excellence. La qualité est omniprésente sur « the glorious sickness », même la pochette du disque est magnifique. L’Italie n’est pas que le pays des lasagnes et de la tomate mozzarella. ELDRITCH, LACUNA COIL, GREEN et DGM nous avaient mis sur la bonne voie mais avec « the glorious sickness », EMPYRIOS enfonce un clou rouillé dans nos cœurs de métalleux. Un disque de premier choix. Si vous aimez NEVERMORE, STRAPPING YOUNG LAD, DREAM THEATER, MESSHUGGAH et PANTERA, jetez vous sur cet album. Erection garantie.














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