Chris Collins Charlie Dominici Kevin Moore Derek Sherinian
Discographie
Demo (Démo - 1986) When Dream And Day Unite (CD - 1989) Another Day (MCD - 1992) Images And Words (CD - 1992) Live At The Marquee (Live - 1993) Awake (CD - 1994) A Change Of Seasons (MCD - 1995) Falling Into Infinity (CD - 1997) Once In A Livetime (Live - 1998) Metropolis Pt.2: Scenes From A Memory (CD - 1999) Live Scenes from New York (Live - 2001) Six Degrees Of Inner Turbulence (CD - 2002) Train Of Thought (CD - 2003) Live at Budokan (CD) (Live - 2004) Octavarium (CD - 2005) Score (Live - 2006) Systematic Chaos (CD - 2007) Greatest Hit (...And 21 Other Pretty Cool Songs) (Compilation - 2008) Black Clouds & Silver Linings (2009)
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Black Clouds & Silver Linings (1CD classic version - juin 2009) & Black Clouds & Silver Linings (3CD Limited Edition) & Deluxe Collector's Edition Box Set (3CD & DVD)
Cover (Black Clouds & Silver Linings)
Tracklist
Black Clouds & Silver Linings (1 CD classic version)
01 - A Nightmare to Remember
02 - A Rite of Passage
03 - Wither
04 - The Shattered Fortress
05 - The Best of Times
06 - The Count of Tuscany
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Black Clouds & Silver Linings (3CD Limited Edition) & (Deluxe Collector's Edition Box Set 4CD + 2DVD + 2 Vinyles)
Disc 1 A Nightmare to Remember A Rite of Passage Wither The Shattered Fortress The Best of Times The Count of Tuscany
Disc 2: 6 cover Versions. (One track to be revealed each week in the build-up to album release) Stargazer Tenement Funster/Flick Of The Wrist/Lily Of The Valley TBA TBA TBA TBA Disc 3 A Nightmare to Remember (Instrumental) A Rite of Passage (Instrumental) Wither (Instrumental) The Shattered Fortress (Instrumental) The Best of Times (Instrumental) The Count of Tuscany (Instrumental)
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El Fénoméno ... Mike Portnoy
Review by Metalkiller
Annoncé pour le 23 juin dans sa version standard ( 6 nouveaux enregistrements studios ), le dixième et nouvel album studio de DREAM THEATER intitulé BLACK CLOUDS & SILVER LININGS, est déja disponible en pré-commande et en "Limited version 3 cd" et dans une magnifique version deluxe collector édition 4CD + 2DVD + 2 Vinyles ( voir la discographie ).
Bien entendu chaque sortie d'un nouvel opus des dieux vivant du prog-metal est devenu un événement planétaire, qui ne saurait passer inaperçu, et que tous fans de progressive rock et de métal rafiné attendent toujours avec une grande impatience ...
Ces extra-terestres du rock, ces musiciens surdoués ont été formés à la prestigieuse et mytique école du BERKLEE COLLEGE OF MUSIC qui a compté dans ces murs une multitude d'élèves prestigieux tels que: Quincy Jones, Al Di Meola, John Scofield, Steve Vai, Donald Fagen, Pat Metheny (Le plus jeune professeur de l'histoire du collège) et bien entendu les membres fondateurs de Dream Theater (John Petrucci, Mike Portnoy, John Myung) pour n'en citer que quelques uns ..
j'ai eu le bonheur de découvrir ce groupe exceptionnel en 1992, grâce à la défunte revue prog/rock "Rock Style" qui chroniqua à l'époque le fabuleux "Images And Words" album qui à mes yeux (malgré la somptueuse discographie du groupe) n'a jamais été égalé depuis tout ce temps ... Cet album figure en huitième position dans mon "Top 100 de tous les temps" que vous pouvez consulter sur le défunt Forum Metalkiller.
Les succès se sont succédés pour DREAM THEATER et la notoriété (amplement méritée) s'est accrue d'année en année, pour faire aujourd'hui ce qui semblait impensable il y a 15 ou 20 ans pour un groupe issu du mouvement progressite, de devenir le plus grand groupe du monde tous style confondus .. La bande à Portnoy a atteint une telle maestria technique en 20 ans de carrière, ce qui les placent aujourd'hui comme les plus grands musiciens rock/métal au monde... mise à part quelques grands musiciens issus du mouvement jazz/rock, je ne vois pas qui peut rivaliser avec ces masters technico/musiciens ... justement c'est là que le bas blesse, car cette technique hors norme mise au service du métal et du progressive rock, à souvent été décriée par la presse spécialisée, et par les affisionados du progressive rock comme le principal reproche fait au groupe accusé de jouer une musique élitiste privilégiant leur redoutable technique au détriment de la mélodie et de la richesse progressive des compos ... ce qui est partiellement vrai, mais pas entièrement.. car DT a largement prouvé tout au long de ses 10 albums studios, qu'il savait également composer de longues oeuvres mélodiques à la teneur plus que progressive .. même si de nos jours on peut penser que pour des raisons mercantiles, le groupe a nettement musclé sa musique .. mais a attiré de ce fait un public plus large et surtout plus jeune, tout en gardant cet esprit progressif et ce sens de la mise en scène qui caractérise ce groupe hors norme .. Si vous voulez vraiment vous faire une idée du potentiel incroyable de Dream Theater, je ne saurai que trop vous conseiller de venir les découvrir en live .. Vous allez en prendre plein les yeux et plein les oreilles et vous ne sortiraient pas indemne de cette expérience live qui en général dépasse largement les 2h30 de spectacle ( pour infos, DT sera en concert le Dimanche 4 octobre 2009 au Zénith de Paris pour la tournée “PROGRESSIVE NATION 2009... et naturellement j'y serais )
Concernant ce nouvel opus ... comme tous les nouvels opus du groupe depuis AWAKE, j'espère toujours un retour aux sources , afin de retrouver cette magie unique qui figurait sur "Images And Words" cette moelle progressive unique qui a marqué mon esprit pour l'eternité .. mais depuis cette époque, le groupe a pris un virage de plus en plus commercial.. (enfin.. commercial pour un groupe de prog, DT ne fait quand même pas de soupe à la mtv) et malgré cette frustration qui me ronge depuis toutes ces années je n'ai jamais arrêté d'adorer ce groupe, qui nous pond régulièrement des skud haut de gamme, certe, la magie en moins.. mais d'une redoutable efficacité, d'une grande beauté, d'une technique incommesurable ... je m'etais juré que je n'acheterai pas et que je ne ferai pas d'article sur "Black Clouds & Silver Linings" ... mais comme un alcoolique qui jure qu'il ne boira plus jamais une goutte d'alcool .. après avoir écouté ce nouvel opus .. je suis de nouveau tombé accro de ces sorciers du son, et comme tous les albums passés et bien si "Black Clouds & Silver Linings" n'apporte rien de nouveau au moulin des progeux, on ne peut que constater que les 6 titres qui composent cet album sont absolument merveilleux, comme toujours, rien à redire c'est du DREAM THEATER pur jus .. production énorme, technique hallucinante, longues compos à tiroirs, mélodies qui tuent .. enfin tous les ingrédients indispensables qui font que ce concept album est encore une réussite totale, qui va se vendre sans problème comme des petits pains.. et franchement c'est plus que merité, car si Dream Theater n'innove plus depuis longtemps, il nous offre des oeuvres largement au dessus de la moyenne à chaque fois .. et acheter un album de DT est assurément un gage de qualité, et la certitude de passer un moment exceptionnel à l'ecoute de leur musique unique, immensement riche et jouissive .. Dream Theater ? c'est que du bonheur ..
John Petrucci ... le plus grand guitariste du Monde ?
VIVEMENT LE 4 OCTOBRE ..CAR JE SUIS IMPATIENT DE POUVOIR PARTICIPER A CETTE NOUVELLE GRAND MESSE DU THEATRE DES RÊVES ...
John Myung, génial bassiste et membre originel
Pour voir Dream Theater en live ...
Les premières dates pour "Progressive Nation 2009" sont annoncées… Et la France en fait partie! C’est la première fois que la tournée montée par Mike Portnoy (batteur, Dream Theater) aura lieu en Europe. Accompagnés d’Opeth, Bigelf et Unexpect, les virtuoses de Dream Theater se produiront donc à Lille et à Paris en Octobre prochain. Ca fait pour l’instant 3 dates en France pour Dream Theater cette année, avec leur participation au Hellfest. D’ailleurs en parlant du Hellfest, la sortie de leur prochain album « Black Clouds & Silver Linings » aura lieu peu après ce festival, soit le 22/06…
1. After 2. Volte-Face 3. Conceiving You 4. Second Life Syndrome 5. Artifical Smile 6. I Turned You Down 7. Reality Dream III 8. Dance With The Shadow 9. Before
1. Beyond the Eyelids 2. Rainbow Box 3. 02 Panic Room 4. Schizophrenic Prayer 5. Parasomnia 6. Through the Other Side 7. Embryonic 8. Cybernetic Pillow 9. Ultimate Trip
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Reality Dream (Live - 2008)
CD1: 1. The Same River 2. Out of Myself 3. Volte-Face 4. Rainbow Box 5. 02 Panic Room 6. I Turned You Down 7. RD III8. The Curtain Falls
CD2: 1. Parasomnia 2. Second Life Syndrome 3. Back To The River 4. Conceiving You 5. Before 6. Ultimate Trip
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Anno Domini High Definitin (CD - 2009)
(sortie officielle le 19 juin 2009 en pre-commande sur amazon.fr)
1. Hyperactive (5:48)
2. Driven to Destruction (7:08)
3. Egoist Hedonist (8:59)
4. Left Out (11:01)
5. Hybrid Times (11:54)
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Review by Metalkiller
Ils sont de retour mes Polonais préférés !! réjouissez-vous mes chers lecteurs , car cette cuvée 2009 est à la hauteur.. voir supérieure au reste de la somptueuse et irréprochable discographie de la bande à MARIUZ le magnifique .. Ce dernier nous ayant offert en 2008 un inatendu et remarque album solo sous l'étiquette LUNATIC SOUL, nous faisant ainsi découvrir une autre facette toute en poésie de son immense talent de chanteur et de compositeur.
Etant un fan inconditionnel de RIVERSIDE, après les reviews de SECOND LIFE SYNDROME et de RAPIDE EYE MOUVEMENT, que vous pouvez retrouver sur le blog, chroniquer ce nouvel opus était donc pour moi une évidence absolue .
Les recettes traditionnelles qui ont données leur lettre de noblesse à RIVERSIDE, sont toujours à l'honneur c'est à dire : Le chant magique et envoûtant de Mariuz Duda Frontman et chanteur à la voix d'or, qui excelle également sur les passages plus hard, les guitares aériennes et planantes d'un PORCUPINE TREE, qui peuvent devenir plus énergique et technique à l'instar d'un DREAM THEATER, et toujours cette faculté incroyable à composer des mélodies facilement mémorisables qui vous emmènent au septième ciel instantanément dès les premières notes de ce ANNO DOMINI HIGHT DEFINITION ... Et bien sur, ce son et ce savoir faire unique, cette "polish touch" qui a fait la réputation et le succès merité de la scène progressive polonaise de par le monde.
je ne vais pas vous disséquer cette oeuvre plage par plage afin de vous éviter une chronique à rallonge ( mon gros défaut ), car les 5 plages qui composent "Anno Domini High Definition", sont toutes exceptionnelles de qualité et d'une grande variété, leur durée oscillant entre 6 et 12 minutes.
Sans révolutionner sa musique, RIVERSIDE prouve qu'il a atteint un niveau musical hors du commun et qu'il maitrise parfaitement son sujet, ce nouvel opus étant tout simplement magnifique avec chaque titre possédant sa propre atmosphère. La production est toujours aussi énorme.. et ces excellents musiciens ne se lancent jamais dans d'insoutenables démonstrations techniques , pourtant ils possèdent tous un talent et une maîtrise parfaite de leurs instruments. Maîtrise technique qu'ils mettent tous au service d'une passion unique : la sublime musique du grand RIVERSIDE ...
La seule petite nouveauté que je pourrais mettre en avant et certainement le fait que certains titres sont beaucoup plus metal que par le passé faisant penser indéniablement au géant du progressive métal ... DREAM THEATER .. mais pas d'inquiétudes à avoir aucun plagia du maître sur cet album ..
Donc voilà encore un coup de maître réussi par DUDA et sa bande, et il ne fait aucun doute que ANNO DOMINI HIGHT DEFINITION enchantera les fans inconditionnels du combo Polonais. Et pour les (rares) mélomanes qui ne connaîtraient pas encore RIVERSIDE , je leur conseille vivement de foncer tête baissée acheter cet album.. car une belle et grande surprise les attend sur leur player numérique .. Mais il vous faudra patienter jusqu'au 19 juin jour de la sortie officielle ..
1. Black Lung 2. The Cell 3. Take It Away 4. Sweet & Low 5. Perfection 6. Pure
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Begins Here - 2003
Tracklist
1. Intro 2. Perception Twin 3. Consequence 4. One Second Of Insanity 5. Crave 6. Beautiful Mine 7. Intro 8. Filling Silence 9. Always 10. Without Wings 11. Overwhelmed 12. A.D. 13. Outro
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Imago - 2006
Tracklist
1. Imago 2. Aisles Of White 3. Gone 4. A Slow Descent (Radio Edit) 5. Reach 6. Before They Knew 7. In A Memory 8. This Year 9. Signs 10. Everybody Runs 11. The End
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Final Conversation of Kings - 2008
Tracklist
1. Worlds On Fire
2. Room Without A View 3. Final Conversation 4. The Way 5. Window And The Watcher 6. ...And The Promise Of The Truth 7. In These Hands 8. 7 Days 9. Rain 10. Sum Of 1
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Review by Metalkiller
THE BUTTERFLY EFFECT est certainement un illustre inconnu sur notre vieux continent, mais ces australiens originaires de "Brisbane" sont loin d'être des débutants et ils nous proposent avec le magnifique "Final Conversation Of Kings" déjà leur troisième œuvre, sans compter une multitude de singles et d'EP depuis la création du groupe en 1999.
Ce quatuor nous invite donc à un sublime voyage vers des contrées progressives aux couleurs pop et légèrement psyché où la part belle est faite aux mélodies suaves et angéliques, 10 chansons aux structures courtes mais efficaces et faciles à apprivoiser. En effet à part le titre qui ouvre l'album, "Worlds On Fire" une pure merveille de 7 mn, véritable tube en puissance, qui sans conteste pourrait figurer dans n'importe quel chart pop/rock. Les autres songs oscillant aux alentours des 5 mn, ce qui est plutôt rare pour un groupe de progressive rock qui généralement compose des oeuvres beaucoup plus longues, plus élaborées aux mutiples facettes et rebondissements divers ... La démarche artiste entreprise par ces musiciens, et celle d'aller à l'essentiel sans fioriture inutiles afin d'y concentrer toutes leurs émotions .. Mais n'allez pas penser que Final "Conversation Of Kings" est une oeuvre simpliste à cause de la démarche prise par le groupe de faire des titres courts et assez directs.. Bien au contraire, car il est d'autant plus difficile d'exprimer ses sentiments musicaux et de faire passer toutes ses émotions sur 4 ou 5 mn ... Si l'on devait rapproché TBE d'autres prog-band de la même veine, je pense tout d'abord à 30 SECONDS TO MARS, OCEANSIZE mais on peut également citer RUSH ou PORCUPINE TREE sans trop se tromper... Cette démarche plus pop/rock que progressive devrait d'ailleurs plaire à un public plus large que le microcosme progressif ... Côté technique , si on n'est loin de la démonstration instrumentale , les aptitudes musicales démontréss par ces musiciens aguerris sont à la hauteur du potentiel créatif de leurs compositions. Guitares aériennes mais qui savent se faire plus agressives par moment, la section bass/batterie assure une saturation mélodico-rythmique sans faille mais sans acrobaties inutiles .. Le chant aérien d'une grand pureté aux harmonies vocales à fleur de peau renforce encore la mélodicité de cet admirable opus .. Tout est réglé comme un mécanisme bien huilé .. et la similarité et la volubilité des 10 songs confèrent une densité sonique exceptionnelle à cette oeuvre ... une oeuvre aux mélodies ennivrantes que vous aurez bien du mal à lacher une fois adoptée ...
On peut dire qu'avec ce troisième opus THE BUTTERFLY EFFECT vient donc de frapper un grand coup, et je pense que nous tenons à present un des nouveaux fer de lance du prog moderne qui avec une telle progression risque bientôt de le propluser vers une carrière exceptionnelle, ce qui ne serait que justice, car ce combo australien qui ne regarde que devant lui à tout d'un grand !
Ocean machine (1997) Infinity (1998) Ass sordid demos 1 & 2 (1999) Physicist (2000) Terria (2001) Devlab (2004) The hummer (2006) Ziltois the omniscient (2007)
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STAPPING YOUNG LAD
Heavy as a really heavy thing (1995) City (1997) No sleep ‘till bedtime (live 1998) Strapping young lad (2003) Alien (2005) The new black (2006)
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DEVIN TOWNSEND BAND
Accelerated evolution (2003) Synchestra (2006)
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PUNKY BREWSTER
Cooked on phonics (1996)
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DEVIN TOWNSEND PROJECT
Ki (2009)
Tracklist
A Monday
Coast
Disrupt
Gato
Terminal
Heaven send
Ain’t never gonna win
Winter
Trainfire
Lady Helen
Ki
Quiet riot
Demon league
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Chronique by MASS
Dans son sens premier, on appelle musique l’art de combiner les sons en suivant certaines règles. La musique est magique et unique car elle conjugue les antagonismes et les paradoxes. Elle est le seul langage universel qui peut être compris par tous en se transformant en hymnes populaires et en même temps elle peut devenir si complexe qu’elle ne décide de s’offrir qu’à une poignée d’initiés. Nous ne sommes pas tous égaux devant la musique. Certains n’y voient qu’un passe temps ou un simple divertissement destiné à faire passer des émotions plus ou moins profondes. Pour d’autres, l’immersion est totale.
C’est le cas de Devin Townsend. En regardant sa discographie impressionnante et tellement variée (17 albums en moins de 13ans !), on comprend que pour lui la musique est un exutoire. Il se sert de tous les leviers musicaux comme une soupape de sécurité pour exprimer ses sentiments et évacuer son trop plein émotionnel et créatif. Ses expériences musicales se transforment alors en exorcisme.
Devin Townsend est surement passé à deux doigts de l’internement. Il revient aujourd’hui apparemment en forme et libéré de ses démons (alcool et marijuana) avec un nouveau projet qu’on peut qualifier de musicalement ambitieux et de radicalement différent de ce qu’il a réalisé jusque là. « KI » est le premier opus d’une série de quatre disques qu’il a déjà enregistrés. Ces albums seront différents mais formeront un tout indissociable comme les différentes parties d’un corps humain.
Il n’est point question de metal ici. Que les choses soient claires. Les amateurs des sensations cataclysmiques de Strapping Young Lad peuvent passer leur chemin. On se demande comment la même personne a pu écrire l’album « city » de SYL (le mètre étalon de l’ultra violence musicale) et ce disque de rock aérien flirtant aux confins de l’atmosphérique et du progressif. Il apparaît même impossible de rattacher KI à ce que Townsend a déjà fait.
Aucun riff assassin sur cette galette, mais une suite de mélodies envoutantes. On pénètre le cerveau du créateur et on navigue à vue mais sans réelle peur. On a envie de découvrir et parcourir cet océan atmosphérique. Là où, avec ces précédents opus, on était parfois plongé de force dans un incontrôlable cauchemar, les musiciens délivrent ici de l’émotion à l’état pur.
Avec l’introduction « A monday », le ton est donné. Simplicité. Emotion. Aucune saturation. Toutes les ondes négatives sont évacuées. Les chansons se construisent sur la longueur. On sent bien naître sur certains passages de « disrupt » et « heaven send » des esquisses de rage mais elles sont maitrisées pour garder l’espace sonore pur et parfaitement aérien. Si on excepte « gato », ou townsend (épaulé par une troublante voix féminine) s’arrache les cordes vocales, la voix du chanteur se fait douce et mélancolique. Parfois presque féminine. La ballade « lady helen » est tout simplement sublime. Elle transporte si loin l’auditeur qu’on souhaite plus que tout qu’elle ne se termine pas.
Même si KI est construit selon une unité émotionnelle et temporelle, il ne se déroule pas de manière monolithique. Les chansons sont épurées mais les musiciens usent de divers artifices qu’ils greffent sur les mélodies. « trainfire » est presque « rockabilly ». Les lignes rythmiques basse-batterie de « coast » et « disrupt » sont super entêtantes et groovy. La chanson titre « Ki » est une pièce progressive qui se conclut avec un final épique où Devin sort sa voix de ténor.
Cet album est étonnant. Il donne clairement envie de se laisser aller à la mélancolie. KI tranche avec tout ce qu’à fait auparavant Devin Townsend, KI est l’exact opposé de l’album « city », comme si le créateur voulait boucler un cycle musical… Tourner une page de sa vie… Même si cet album va décevoir les fans les plus extrêmes, il laisse augurer du meilleur pour les 3 volets restant à venir. En attendant de les découvrir, je ferme les yeux et je me replonge dans cet océan de plénitude….
Mogwai Sonic Youth Deftones Sigur Rós Tool Oceansize The Residents 65daysofstatic Porcupine Tree Mike Patton The Mars Volta Pink Floyd Radiohead Massive Attack
Cover
M[e]iosis - 2009
Tracklist
1. Unpatient
2. Moth Gate
3. Nascent
4. Cataract
5. The World Ends With Me
6. Diaphanous Gate
7. Machination
8. Holworld
9. Captives
10. A Flight Over An Arctic Mountain Ridge
11. Not Even Close To Your Understanding Of...
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Review by Metalkiller
Après la découverte de l'excellent GO-NEKO! ce groupe Argentin qui fusionne habilement Post-rock et space-rock psychedelic, un groupe qui m'avait réconcilié avec un genre qui commençait sérieusement à me lasser tellement le manque d'originalité et l'uniformité entre la majorité des rock-band issu de ce mouvement devenait insipide. Et je ne pensais pas vous proposer aussi rapidement une trouvaille qui vaille vraiment la peine, et justifie une chronique de ma part.
Cette fois c'est du côté de l'Allemagne, et plus précisément à Hambourg, que j'ai tendu mes oreilles, pour mon plus grand bonheur car la découverte de ce jeune groupe de Post-rock Allemand: NIHILING, est une véritable révélation pour moi et la preuve que ce style musical pouvait encore progresser et procurer de l'émotion et du plaisir .
NIHILING est bien plus qu'un simple groupe de post-rock instrumental, et si la ligne de base de leur musique est incontestablement issue de cette mouvance, sans être révolutionnaire, NIHILING passe en revue avec un immense talent et un grand sens de la mise en scène musicale, beaucoup d'autres genres tels que le progressif rock, l'alternatif rock, l'ambiant et le métal atmosphéric ... Mais ce qui démarque un peu plus NIHILING de la majorité des autres post-rock band , est assurément les lignes de chant hyper mélodiques ou parfois légèrement agressives, ce qui apporte une richesse musicale et beaucoup de poésie et cette capacité à faire se rejoindre puissance , ambiance atmosphérique et un sens de la progression propre à cette musique nous fait irrémédiablement penser au magique est très émouvant MOGWAÏ .
Mais NIHILING n'est pas mogwaï, et leur première œuvre M[E]IOSIS, est vraiment variée alternant titres chantés et instrumentaux, aucune compos ne se ressemble et donc on n'a absolument pas le temps de s'ennuyer, ce qui n'est pas toujours le cas des albums de post-rock qui peuvent devenir lassant à cause justement de ce manque de varieté . Mais ce n'est absolument pas le cas avec NIHILING, qui sait parfaitement orchestrer sa musique, créant des climats sinueux et alambiqués, par moment planants et cosmiques voir ambiants presque intimistes et par moment des effusions d'une tension extrême à la violence contenue et à l'agressivité parfaitement maitrisée qui viennent pimenter cette œuvre dominée par la mélancolie et la douceur ... Cette alchimie fonctionne à merveille, et renvoie un naturel profond, et cette tendance à ne pas vouloir choisir un camp entre ces deux extrêmes, ne fait qu'apporter un surcroit d'excitation et de plaisir à l'auditeur.
Voilà donc un album qui va faire voler en éclat tous les a priori sur un genre musical qui semblait ne plus pouvoir évoluer, mais c'était sans compter sur ces talentueux musiciens allemands, qui viennent prouver une fois pour toute que le Post-rock n'avait encore pas dévoilé toutes ces facettes ..
NIHILING vient de faire une entrée remarquée sur la scène Post-rock, et prouve avec M[E]IOSIS, qu'ils ont le potentiel pour rivaliser sans complexe avec les MOGWAI, SIGUR ROS, ISIS, EXPLOSIONS IN THE SKY et autres pointures du genre.
BRAVO NIHILING POUR M'AVOIR REDONNÉ GOUT AU POST-ROCK... MAGNIFIQUE !
