Damon Trotta : Chant, Basse, percussions et didgeridoo
Mark Sunshine : Chant
Steve Decker : Batterie
Manfred Dikkers : Batterie
James Vonbuelow : Guitare
Dave Archer : Claviers
Clip:
Discographie
Gordian Knot
Torn Between Dimensions - 2005
Acts Of God - 2007
Tracklist: Acts Of God
01. Acts Of God - 3:37
02. 911 - 5:02
03. Treads - 6:01
04. Ursa Minor - 6:47
05. End In Blue - 7:23
06. Martyr - 6:35
07. No Place - 7:43
08. Choke Loud - 4:19
09. Refugee - 8:33
L'Avis De Metalkiller
Voilà un album pas facile , mais alors pas facile du tout à chroniquer ... Certains vont crier à l'arnaque considérant cette œuvre comme du "grand n'importe quoi" juste bon à triturer les méninges de l'auditeur non averti qui associe cette musique à de la masturbation pseudo avant-gardiste sortie de la tête d'un musicien égocentrique et nombriliste ... Et d'autre comme moi ( vous, vous en doutez un peu ) convaincu par le génie et le talent d'un musicien surdoué en avance sur son temps, le même qui a fondé en 1999 le fabuleux projet Gordian Knot, que les plus avisés d'entre vous n'auront surement pas oublié .. le bien nommé Glenn Snelwar... ou l'art de l'expérimentation musicale... Le premier ovni du sieur Snelwar sous l'étiquette At War With Self,le magnifique Torn Between Dimensions entièrement instrumental, avait été salué par les critiques pour son inventivité et son audace, ce deuxième opus tout en restant dans le même esprit est un soupçon différent, un peu plus classique dans son approche expérimentale, et intégrant quelques partis chantées, même si le chant ici n'est pas vraiment mis en avant, je pense qu'il s'intègre plus comme un instrument supplémentaire qui enrichi l'ensemble .. Mais bon ce n'est pas jorn lande qui chante, et cela s'entend ... Glen Snelwar le guitariste et compositeur s'est cette fois-ci entouré du bassiste ( et chanteur ) Damon Trotta et de musiciens additionnels particulierement pointus, cet ensemble de musiciens tous à l'unisson s'évertue donc à nous livrer un patchwork musical et progressif intégrant jazz, métal lourd, rythmes funkies et ambiances electroïdes, le tout guidé par une atmosphère sombre et à tendance ésotérique .. bein oui! c'est pas du Tokyo Hotel... alors les pisseuses en rut, passaient votre chemin .. Chez AWWS, on fait dans le serieux, on invente, on ose, on crée, on expérimente et surtout on joue de la musique pas facile facile, j'en conviens .. On est pas là, sapé avec un moule-burnes satiné et coiffé d'une mise en plies à la dragon ball, à hurler comme des gorets ... A LOVE YOUOUOU !!!!! afin d'affoler les jeunes blondasses sans cervelles pour leurs faire mouiller leur string et exploser leur soutif ! Si L'instrumental "911" assure une bonne continuité avec l'opus précédent , les guitares sont plus agressives. L'urgence sur le titre "911" est bien présente et pourtant il n'y a que trois titres sur acts of god qui rappellent le premier opus, le reste s'avère plus varié et plus accessible. Et bien sur, les titres agrémentés de chant apportent également un changement radical par rapport à Torn Between Dimensions, qui lui en été totalement dépourvu .. Donc cette œuvre que je qualifierai de grandiose, axée sur un jazz-rock tantôt fusion tantôt expérimental mais qui comprend aussi des ambiances progressives, n'est vraiment pas à mettre entre toutes les oreilles, et demandera un maximum d'effort pour en extraire toute sa substance rafinnée et délicate . j'espère "Fleur du mal" que tu ne passeras pas à coté de ce magnifique album .. qui je sais, demande un minimum d'effort .. surtout pour une blonde .. c'est pas gagné ! mais t'as le potentiel j'en suis convaincu !! lol ! Voilà! si vous vous sentez prêt à affronter l'univers improbable de monsieur Glenn Snelwar, et si vous vous sentez l'âme d'un explorer, prêt à emprunter un chemin musical très peu emprunté jusque là , alors cet album est fait pour vous ... je vous invite à découvrir un monde merveilleusement hostile .. qui risque de vous séduire si vous arrivez jusqu'au bout du chemin ... Amateurs de découvertes, régalez-vous ! c'est pas du gateau, mais délicieux !!!
Mehdi Safa / vocals Tom Harriman / drums Simon Maine / guitar Green Dave / guitar Phil Maine / guitar Red Dave / bass Ed Matthews / atmospherics Arif Driessen / trumpet
Cover
Tracklist
01 - the conference of the birds 02 - indian - part 1 03 - the white umbrella - part 1 04 - the white umbrella - part 2 05 - water - part 1 06 - sea of the dying dhow 07 - atoll 08 - the killing tent 09 - indian - part 2 10 - return to gulu 11 - in dead palm fields
L'Avis De Metalkiller
Sea Of The Dying Dhow est le premier album de *Shels , groupe surfant sur la vague Post-Rock, un genre dont le succes relatif ces dernieres années à vu l'éclosion d'une multitude de groupes venus de nulle part ... certains avec beaucoup de bonheur, et d'autres nous offrant des productions dont la qualité n'est pas toujours à la hauteur des ambitions ... Mais force est de constater que tous ces rock-bands esptampillés post-rock ou assimilés, ont su redonner un coup de sang neuf à un rock qui devenait ennuyeux et sans creativité ...Mais cet album est bien plus qu'un simple disque de post-rock basique, *shels nous gratine en plus, d'un excellent rock atmospheric avec quelques parties de métal lourd bien post harcore, et même d'un petit brin de rock alternatif .. Donc comme vous le voyez le groupe ne s'inscrit pas dans un schéma unique et ose mélanger les genres avec maestria et cela en toute décontraction, sans se soucier des canons du genre ... Vous rajoutez là-dessus des vocaux léchés, une rythmique solide, quelques couches de guitares acoustiques, et de violoncelles .... et vous obtenez un album de qualité .. sans toute fois toucher au chef-d'œuvre car si Sea Of The Dying Dhow est bon album, je pense sincèrement que *shels peut faire beaucoup mieux .. La preuve en est, avec le titre phare qui ouvre l'album the conference of the birds, du long de ces 9 mn à l'intro planante, ces accords acoustiques et ces chœurs aigües rattrapés par des nappes de saturation débouchant sur une fin épique appuyée des trompettes. C'est vraiment magnifique .. Si le reste de l'album suit la voie tracé par ce superbe titre , il est malheureusement inférieur en émotion et en intensité créative .. dommage! car si le groupe avait maintenu le cap jusqu'à la dernière note de musique on aurait pu parler sans complexe de chef-d'œuvre .. Malgré tout ce premier opus dégage une félicité et un sentiment de quiétude unique, avec un sentiment fort de compositions bien menées sur tout le disque et à mon avis tout cela laisse augurer d'un avenir radieux pour *Shels. Ils ne leurs reste qu'a poursuivre le chemin tracé par Sea Of The Dying Dhow , en bonifiant encore l'excellent travail accompli avec autant de sincérité et de passion ...
Woburn House est un groupe allemand qui vient de sortir son premier album chez Paradigms Record, un pièce épique d'environ 60mn pour seulement quatres titres ... Ce groupe inconnu nous propose une musique complexe et dynamique, pas facile à cataloguer dans un genre bien distinct... Cette œuvre avant-gardiste offre un progressive post-rock fortement teinté de métal voir même de doom .. Donc, vous voyez, la palette est large et pour couronner le tout la durée de chacune des 4 chansons frise ou dépasse les 15 mn .... je pense que Neurosis a dû être une source d'inspiration pour WH, mais également Isis et Jesu en plus musclé. La construction des chansons est complexe et façonnée avec un esprit très progressif, un peu comme le merveilleux Oceansize, qui excelle dans l'art de brouiller les pistes avec ses rifts de guitare technique et virevoltant, WH construit sa musique un peu de la même façon, c'est fait de rifts répétitifs et entetants jusqu'à l'overdose, de passages bien musclé et d'autres voluptueux et planant voir intimiste par moments .. Ce coktail de sons lourd, heavy et Doom entrecoupé de longs moments de respirations , leur donnent un caché unique qui en fait un groupe original et novateur ... le chant est correct sans être transcendant, Christian Kolf et Fabian Fabian alternent chant hurlé et chant clair afin de nous faire ressentir toutes les variations de leur musique avec leurs tripes et leur émotion à fleur de peau .. C'est vraiment un album grandiose, les guitares sont monstrueuses et absolument maitrisés avec un petit coté psyché, ça me fait penser ( dans une moindre mesure ) à un autre groupe découvert récemment et également choniqué sur le blog par votre serviteur ... Rosetta, qui m'avait littéralement scotché! avec son post-rock hyper lourd et ces arrangements guitaristiques époustouflants, mais la comparaison s'arrête là, c'est juste pour vous situer un peu le niveau atteint par ces jeunes allemands, qui viennent avec cet ovni de faire une entrée fracassante, qui va n'en doutons pas, faire grand bruit chez les férus de musique métal et progressive intelligentes et novatrice .... alors ne ratez sous aucun prétexte ce Message To Ourselves Outside The Dreaming Machine, qui va certainement raisonner trés fort dans vos têtes dans les semaines à venir !!!
WOBURN HOUSE .. UNE VRAI BELLE SURPRISE ... ENORME !!
Décidement la Pologne est à l'honneur en ce moment sur le blog ... après les chroniques de Riverside, Quidam, Broken Hopes,Satellite et Albion c'est au tour de D.O.Z . Ce groupe de metal-prog nous propose ici son 1 iem album ( après 2 EP sortis dans l'anonymat ). Pratiquant un métal progressif puissant et technique lorgnant vers la virtuosité et les structures alambiquées de Dream Theater et le côté sombre voire malsain d'Opeth ... mais se qui frappe au premier abord, c'est la ressemblance avec leurs compatriotes de Riverside, l'excellentisime groupe de progressive rock, également de nationalité Polonaise .. Bien sur, la puissance en supplément, mais l'esprit est identique, surtout si on se réfere au premier album de ces derniers Out Of Myself ou les passages musclés et sombres sont nombreux, mais également au chant ( sur les parties claires ) qui est proche de de celui de Mariusz Duda . Cet album est une véritable claque métal-prog en pleine figure qui risque bousculer la hierarchie établie ces dernières années .. il est REMARQUABLE ! seule ombre au tableau "sa durée" qui n'excède pas les 40 minutes , et cela risque de provoquer chez l'auditeur de la frustration .. on prend un tel pied à l'écoute de cet opus que dés la dernière note de musique joué, on attend désespérément le track suivant qui ne viendra jamais .... Pour un premier effort on peut dire que le niveau est déjà plus que remarquable, car dans un genre ou les groupes virtuoses se bousculent et ou il semble difficile de venir apporter sa pierre à l'édifice, sans immanquablement se faire taxer de plagia ! je dis "BRAVO ! " à Division By Zero, car ils viennent ici apporter du sang neuf avec leur pédigrée , "MADE IN POLAND", reconnaissable entre mille ... et nous donner une leçon de métal-prog qu'on est pas prêt d'oublier ..
LA POLOGNE EST VRAIMENT UN PAYS EPATANT ET N'A PAS FINI DE NOUS SURPRENDRE DANS LE DOMAINE MUSICAL ...... MUSICIENS FRANCAIS PRENEZ-EN DE LA GRAINE ....
Tuomas Saukkonen ( Chant death, Guitare, Basse, Claviers, Batterie )
Lars Erik Si ( Chant clair ) Jukka Salovaara ( Chant Aditionnel, Guitare )
Tracklist
01. Dying Daylight 02. Wings of Darkness Attached on the Children (...) 03. I Was Never There 04. Dead Air 05. I Am Chaos, I Am Destruction 06. Winter Song 07. Wrath of Gods Amongst Us 08. Avalanche
Cover
L'Avis De Metalkiller
Dawn Of Solace, n'est pas un véritable groupe, c'est le projet Solo de Tuomas Saukkonen, multi-instrumentiste et compositeur de Before The Dawn, groupe de dark métal, bien connu des amateurs du genre , dont l'album Deadlight vient de sortir ... Riche idée de la part de Tuomas Saukkonen de nous gratifier d'un projet solo comme The Darkness, car le résultat est à la hauteur de mes espérances, comparé à Before The Dawn la musique de Dawn Of Solace a un aspect plus lent, plus sombre et mélodique... Le fait d'avoir ralenti le tempo des compos donne à l'album un coté suffoquant et hypnotique qui par son aspect répétitif et entêtant, vous martèle le cerveau jusqu'à provoquer chez l'auditeur un état de transe conduisant à une dépendance totale si vous n'y prenez pas garde ! les émotions transmises par cette œuvre remarquable, dominée sans cesse par une mélancolie lancinante, une lourdeur écrasante accentuée par les vocaux gutturaux de Tuomas, vous entrainant tout au fond de l'abime de vos angoisses , comme si vous tombiez dans un puits opaque et sans fin sans jamais toucher le fond .... Toutes ces émotions ressentis vampirisent votre énergie et fragilisent votre mental ,vous ne sortirez pas indemme de cet harassant parcours musical, si vous vous laissez complètement hypnotiser par the darkness, album ténébreux et glacial , mais tellement jouissif et excitant ... Ce premier opus de Tuomas Saukkonen est vraiment une œuvre remarque et riche, qui j'espère ne restera pas sans suite ! MAGISTRAL !!!
JIM MORRISON chanteur charismatique et parolier scandaleux des DOORS , féru de littérature et de poésie, dont la voix claire et grave, puis rauque et profonde, berça de litanies poétiques surréalistes un public toujours plus nombreux, que n’a jamais diminué le fossé des générations. Il est décédé trop rapidement ... mais la légende est toujours vivante .. voilà quelques pôemes, et citations, pour ne pas oublier ce génie incompris du politiquement correct ...
SOUVENIRS EN MUSIC ... RIDERS ON THE STORM...
Biographie
James Douglas Morrison est né en Floride. Son père est dans la marine américaine, la famille Morrison déménage donc souvent.
En 1964, Jim va étudier le théâtre et le cinéma à UCLA, sur la côte ouest. Il y découvre les poètes et les philosphes, comme William Blake, Rimbaud ou Nietzche. Il délaisse de plus en plus ses études et se consacre à la poésie et au LSD.
Il fonde "The Doors" en 1965 avec Ray Manzarek, Robbie Krieger et John Densmore. Le nom vient d'un livre d'Aldous Huxley, "The Doors of Perception". Le succès est rapide et Jim devient une icône. Les chansons sont écrites à partir des poèmes du chanteur et leur premier album, "The Doors", sort en 1967.
Le succès du groupe est mondial et ils signent quelques succès éternels comme "Break on through (to the other sight)" ou "Light my fire". Jim Morrison vit dans l'excès. Il se drogue, détruit du matériel sous l'emprise de l'alcool et prend des poses suggestives sur scène.
En 1971, après de multiples arrestations et le sixième album des Doors, Jim part s'installer à Paris avec sa femme, Pamela. Tous deux continuent de se droguer. Le 3 juillet 1971, il est retrouvé mort dans sa baignoire, à priori d'une crise cardiaque. Il avait vingt-sept ans.
Jim Morrison est enterré au cimetière du Père-Lachaise où sa tombe est devenue un lieu de pélerinage pour des milliers de fans et la tombe la plus visitée.
Quelques Pensées de Jim ...
C'est très excitant, la peur. C'est exactement comme l'instant avant l'orgasme. Tout le monde recherche ça.
( Jim Morrison )
Les drogues sont un défi à l'esprit.
( Jim Morrison )
Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
( Jim Morrison )
Les gens ont peur d'eux-mêmes, de leur propre réalité ; par dessus tout de leurs sentiments.
[ Jim morrison ]
Si ma poésie a un but, c'est de libérer les gens de leurs oeillères, de démultiplier leurs sens.
( Jim Morrison )
POEMES DE JIM
POUVOIR
Je peux interrompre la course de la terre. J'ai fait partir les voitures bleues.
Je peux me rendre invisible ou minuscule. Je peux devenir gigantesque et atteindre les choses les plus lointaines. Je peux changer le cours de la nature.
Je peux me situer n'importe où dans l'espace ou le temps. Je peux appeler les morts. Je peux percevoir ce qui se passe sur d'autres mondes, au plus profond de mon esprit et dans l'esprit des autres.
Je peux
Je suis
( Jim morrison )
SIRÈNES
Minuit coupable métabolisme de la forêt du crime Serpents à sonnettes sifflets castagnettes
Emmenez-moi loin de cette galerie de miroirs Ce verre crasseux
Es-tu elle Ressembles-tu à cela Comment pourrais-tu l'être quand personne n'a jamais pu
Poète de l'orageuse call-girl
Elle a laissé un mot sur la porte de la chambre " Si je suis partie, ranime-moi. "
Je suis passé te voir au milieu de la nuit Mais tu étais éteinte comme une lumière Ta tête gisait sur le sol et les rats jouaient au billard avec tes yeux
La mort est un bon déguisement tard dans la nuit
Enrobant tous les jeux dans son calme jardin
Mais que se passe-t-il quand les invités reviennent que tous se démasquent et que l'on te demande de partir faute d'avoir souri
Alors je te reprendrai Mais je suis ton ami
( Jim Morrison )
UNE PRIÈRE AMÉRICAINE
Savez-vous la chaleur du progrès sous les étoiles ? Savez-vous que nous existons ? Avez-vous oubliés les clés du Royaume Avez-vous déjà été mis au monde & êtes-vous en vie ?
Ré-inventons les dieux, tous les mythes des siècles Célébrons les symboles des profondes forêts anciennes (Avez-vous oublié les leçons de la guerre antique)
Il nous faut de grandes copulations dorées
Les pères ricanent dans les arbres de la forêt Notre mère est morte dans la mer
Savez-vous que nous sommes conduits aux massacres par de placides amiraux & que de gras et lents généraux sont rendus obscènes par le sang jeune
Savez-vous que nous sommes gouvernés par la télé La lune est une bête au sang sec Des groupes de guérilleros roulent des joints dans le carré de vigne voisin thésaurisant pour la guerre sur le dos d'innocents bouviers qui ne font que mourir
O grand créateur de ce qui est accorde-nous une heure de plus pour accomplir notre art & parfaire nos vies
Les mites & les athées sont doublement divins & mourants Nous vivons, nous mourons & la mort n'arrête rien Nous poursuivons notre voyage dans le Cauchemar
Accrochez-vous à la vie Notre fleur passionée Accrochez-vous aux cons & aux bites du désespoir Notre ultime vision nous a été donnée par la chaude-pisse L'entre-jambe de Colomb s'est gonflé de mort verte
(J'ai touché sa hanche & la mort a souri)
Nous nous sommes assemblés dans ce théâtre antique & fou Pour propager notre rage de vivre & fuir la sagesse grouillante des rues
Les portes ouvertes sont enfoncées (1) Les fenêtres gardées & seule de tout le reste Pour danser et nous sauver Avec le divin simulacre des mots La musique enflamme le tempérament
(Qaund on permet aux meurtriers du seul Roi de rôder en liberté un millier de magiciens surgissent dans le pays)
Où sont les festins qui nous ont été promis Où est le vin Le vin nouveau (il meurt sur la vigne)
simulacre résident donne-nous une heure pour la magie Nous du gant pourpre Nous du vol d'étourneau & de l'heure de velours Nous de la race du plaisir arabe Nous du dôme solaire & de la nuit
Donne-nous une profession Pour croire Une nuit de luxure Donne-nous espoir dans La Nuit
Donne de la couleur cent teintes un riche Mandala pour moi & toi
& pour votre maison coussinée de soie une tête, la sagesse & un lit
Décret troublé Le simulacre résident t'a revendiqué
Nous avons cru au bon vieux temps Nous en profitons encore Dans une moindre mesure
Les Choses de la Bonté & un sourcil peu engageant Pardonnent & permettent
Saviez-vous que la liberté existe dans un livre de classe Saviez-vous que des fous dirigent notre prison Dans une geôle, dans un cachot Dans un tourbillon blanc, libre et protestant
Nous sommes juchés la tête en bas au bord de l'ennui Nous cherchons à atteindre la mort au bout d'une bougie Nous essayons de trouver quelque chose Qui nous a déjà trouvés
Nous pouvons inventer nos propres Royaumes de grands trônes pourpres, ces sièges de luxure & aimer il nous faut, sur des lits de rouille
Des portes d'acier enferment les cris du prisonnier & de la muzak, grandes ondes, berce leurs rêves Pas de fierté d'homme noir pour hisser les poutres tandis que des anges moqueurs filtrent les apparences
Être un collage de poussière de magazine Gratté sur les fronts de murs de confiance Ceci n'est qu'une prison pour ceux qui doivent se lever le matin & lutter pour de telles
valeurs inutilisables tandis que des demoiselles en pleurs étaient leur indigence & font la moue paroles incohérentes pour un personnel enragé
Oh, j'en ai assez de douter Vivez dans la lumière de la certitude Sudiste
Liens cruels Les serviteurs ont le pouvoir hommes-chiens & leurs viles femelles couvrant de draps misérables nos marins (& où donc citez-vous à notre heure d'abstinence)
Traire votre moustache ? où moudre une fleur ? J'en ai assez des visages austères Qui me fixent du haut de leur tour de Télé. Je veux des roses dans la tonnelle de mon jardin : pigé ?
Bébés royaux, rubis doivent maintenant remplacer les Étrangers avortés dans la boue Ces mutants, nourriture de sang pour la plante qu'on a labourée
Ils nous attendent pour nous ammener dans les jardins désunis Savez-vous la pâleur et les frissons impudiques de la mort qui vient à une heure étrange sans être annoncée, sans être escomptée comme un invité effrayant et trop amical qu'on aurait pris dans son lit
La mort fait de nous tous des anges & nous donne des ailes là où nous avions des épaules douces comme des serres de corbeau
Plus d'argent, plus de déguisement Cet autre Royaume semble de loin le meilleur jusqu'à ce que l'autre mâchoire révèle l'inceste & le respect relaché à une loi végétale
Je n'irai pas Je préfère un Festin d'Amis À la famille Géante .
Survival Games - 1994 (album Paru en 1994 sans l'accord du groupe )
Albion - 1995
Wabiac Cienie - 2005
Remake - 2006( compil de la période 90's )
Broken Hopes - 2007
Tracklist
1. XX / XXI [1:02]
2. The Place [11:56]
3. Once Upon A Time [5:58]
4. This Is It [2:42]
5. Angel [4:56]
6. I Am [5:44]
7. Turks Fruit [5:56]
8. This Is The Way Where We Go [8:23]
9. Near The End [3:58]
L'avis De Metalkiller
Albion est né en 1994, mais il aura fallut attendre prés de 10 ans pour que la carrière de ces Polonais qui officient dans un néo-prog proche de Quidam et de Mostly Autumn, prenne vraiment son envol avec l'excellent Wabiac Cienie sorti en 2005 . Revoilà donc ces sympathiques polonais en 2007 avec leur nouvelle galette intitulée Brohen Hopes . Si la musique de Brohen Hopes est dans la continuité de Wabiac Cienie, le changement le plus significatif est sans aucun doute le superbe chant féminin de Katarzyna Sobkowicz-Malec, qui a complètement abandonné sa langue natale sur cet album pour n'utiliser que la langue de Shakespeare, se qui est parfait pour une reconnaissance internationale qui ne saurait tarder, mais qui enlève un peu le coté exotique que procurait le Polonais . Coté musique l'évolution est moins flagrante, même si je pense que l'album est mieux produit et tout simplement meilleur. On a toujours à faire ici à un néo-progressif de la meilleur veine. De belles mélodies enchanteresses avec apparition de quelques vagues de piano et de violon angéliques, des guitares au son chaud saturé qui lorgnent légérement vers le savoir-faire de Piotr Grudziñski le génial frontman de Riverside et des banderilles de synthé distillés avec intelligence et classe qui n'étouffent jamais l'ensemble harmonieux des autres instruments ... Le tout sublimé par la voix enjôleuse de Katarzyna . La cohésion de L'ensemble débouche sur un opus vraiment beau et délicat sans aucune agressivité. Cet album est vraiment zen et donne plutôt envie de rêver en se laissant emporter sur cette vague mélodique et enchanteresse afin d'occulter tous ses soucis pour les remplacer par des pensées délicates et légères .. Le bonheur c'est simple comme une chanson d'Albion .. Alors même si cet album n'est pas un chef-d'œuvre intemporel ( n'est-ce pas Fleur du Mal ?? ) faites vous simplement plaisir en écoutant ce très bel album et laissez vous emporter par la musique rafinée proposée par ces excellents musiciens ... Merci à la Pologne pour tous ses groupes si délicats gorgés de poètisme ....